PODOSCOPE : L’OUTIL DE DIAGNOSTIC MÉDICAL ET POSTURAL

Aujourd’hui, plus de la moitié des français se plaignent de douleurs aux pieds. Ce qui est problématique puisque ce sont ces derniers qui supportent le poids du corps en permanence. De plus, ils entrainent et subissent divers problèmes médicaux : pathologies, malformations, déséquilibres, etc. Ainsi, il ne faut pas négliger leur santé et le bilan podologique est essentiel pour s’en assurer. Il consiste en un examen clinique des pieds et des membres inférieurs en plusieurs étapes.

Chez Posturokit, nous sommes d’autant plus attentif à cette zone du corps qu’elle est une des clés du maintien postural chez un individu. Et le podoscope fait parti du matériel médical indispensable à la pratique de la podologie et de la posturologie.

Créé durant le première moitié du XXème siècle, le podoscope était à l’origine un instrument de mesure utilisé par les vendeurs de chaussures. Cet appareil permettait au professionnel d’ajuster les chaussures aux pieds de leurs clients grâce à l’analyse de la position des pieds dans les chaussures. Depuis, l’utilisation du podoscope a évolué pour devenir un dispositif médical désormais utilisé en podologie.

Le podoscope, qu’est-ce que c’est ?

À quoi sert le podoscope ?

Le podoscope est un appareil qui permet l’examen statique des pieds. Il est utilisé par le podologue (qui à la différence du pédicure traite les pathologies en lien avec la santé des pieds) afin d’obtenir les empreintes plantaires d’un patient pour déterminer ses points d’appui et analyser sa voûte plantaire.
Grâce à ça, le praticien peut étudier les caractéristiques des pieds du patient et en déduire de possibles malformations ou pathologies.

Voici quelques uns des symptômes pour lesquels un traitement et un suivi sont nécessaires et qui peuvent être détectés à l’aide du podoscope :

  • Une anomalie physiologique (pied-plat, pied creux, …)
  • Une déformation des orteils (hallux valgus)
  • Une malformation congénitale (des pieds, des jambes, des hanches, …)
  • Un problème aux articulations et tendons dû à des troubles de la colonne vertébrale
  • Des douleurs au niveau du dos, du talon, de la hanche, du genou, …
  • Des douleurs podales dues à une pratique sportive répétés
  • Des entorses fréquentes

À la suite de l’examen, le professionnel pourra proposer des solutions pour améliorer le confort des pieds afin de faciliter la marche, soulager les douleurs et résoudre les défauts de posture grâce à des dispositifs médicaux : des supports plantaires tels que les semelles orthopédiques sur mesure aussi appelés orthèses plantaires. Pour certaines pathologies, le médecin peut aussi proposer d’autres solutions thérapeutiques et rediriger le patient vers un autre professionnel de santé afin de le soulager.

En plus de son utilisation évidente et indispensable en podologie, le podoscope apparaît aujourd’hui de plus en plus au sein des cabinets de kinésithérapie ou encore d’ostéopathie. La détection qu’offre le podoscope peut être très utile à un kinésithérapeute. En effet, les malformations des pieds peuvent aussi déclencher un déséquilibre postural impactant l’ensemble de l’ossature et nécessitant donc une rééducation.

L’examen podoscopique

L’utilisation et le fonctionnement d’un podoscope est simple. Lors de l’examen podoscopique, le patient se place pieds nus et debout sur une plaque transparente qui se trouve sur la partie supérieur du podoscope. Un miroir et un dispositif d’éclairage sont placés sur la partie inférieure de l’appareil.

La personne sur la vitre, statique avec le buste et la tête bien droits, va exercer des pressions sur les parties de ses pieds en contact avec la plaque. Les zones compressées, par un phénomène d’hypovascularisation, vont être mises en avant par l’appareil par rapport aux zones non compressées. Ainsi, le podologue obtient une vision très claire de la plante du pied de son patient et de ses appuis plantaires.

Puisque cet examen se fait en position statique, il ne permet pas au praticien d’étudier directement les appuis en mouvement. Cependant, certaines irrégularités détectées peuvent permettre d’en déduire le comportement des appuis lors de la marche.

La podoscopie permet de diagnostiquer de nombreuses pathologies et anomalies. Notamment, les plus connues, les pieds plats avec une absence de voute plantaire ou encore les pieds creux quand il n’y a pas de contact sur l’extérieur du pied. Mais l’examen est aussi important afin de comparer les deux pieds car les appuis, même statiques, sont rarement similaires. C’est régulièrement à partir de là qu’apparaissent des asymétries dans la posture.

Cet outil offre aussi au podologue un moyen de vérifier son diagnostic et ses prescriptions médicales. Il peut valider les solutions d’appuis proposées avant la fabrication d’orthèses et lors de la réception d’une nouvelle paire semelles thermoformées avant de les faire porter au patient.

Comment choisir son podoscope ?

Le choix d’un podoscope dépend de l’utilisation que vous en faites. Il existe de multiples modèles, du plus classique au podoscope numérique haut de gamme. Chaque appareil possède ses caractéristiques particulières dont certaines qu’il faut prendre en considération pour sélectionner celui qu’il vous faut.
Les facteurs à prendre en compte :

  • – La hauteur du plateau (la plaque transparente sur le dessus) : il est nécessaire que l’examen soit accessible à tous et donc aux personnes à mobilité réduite. Il ne faut pas négliger le fait que certaines personnes viennent consulter pour des douleurs qui peuvent les empêcher de lever le pied par exemple. Plus le plateau est haut, plus il peut être compliqué de monter dessus pour certains patients.
  • – Le poids maximum supporté par le podoscope : chaque podoscope est conçu pour supporter un poids maximum prédéfini. Cela dépend du verre épais sur lequel le patient monte pour l’examen. Il est important de prendre en considération ce critère car de nombreuses douleurs et pathologies touchant les pieds (tendinites, pieds plats) peuvent être liées à un surpoids. En effet, le poids peut créer une surcharge mécanique et donc une usure prématurée des articulations, ces dernières étant plus sollicitées. Il faut donc être en mesure d’accueillir tous les patients et que le matériel soit adapté à chacun.
  • – L’éclairage du podoscope : il en existe deux types, l’éclairage classique et l’éclairage fluorescent tangentiel. Nous allons développer les différences ci-dessous.

Le podoscope classique

La différence majeure entre les podoscopes se fait au niveau de l’éclairage.

Le podoscope classique permet de voir les empreintes plantaires d’un patient grâce à un système de lumière projetée vers le miroir puis vers le dessous des pieds de ce dernier. Il est vite apparu comme indispensable pour les podologues mais les progrès scientifiques et son manque de précision font de lui un outil plus assez performant aujourd’hui. En effet, le praticien fait souvent face à des reflets parasites lors de son utilisation, ce qui rend le diagnostic difficile voir impossible.

Le podoscope à éclairage fluorescent tangentiel

Afin de mener à bien un examen sans perturbations et d’avoir des résultats plus précis, l’éclairage fluorescent tangentiel (ou lumière polarisée) a été intégré au podoscope. Cette technique canalise la lumière dans la plaque transparente pour éclairer tangentiellement la voute plantaire. Cela offre une image des empreintes plantaires de très grande qualité. Le diagnostic est dès lors plus fiable et rapide. Les empreintes obtenues sont affichées avec des intensités chromatiques différentes selon les zones où l’intensité de l’ischémie de la peau est différente.

Cette innovation est aujourd’hui la plus utilisée dans les cabinets de podologie, d’autant que le prix est presque équivalent à celui d’un podoscope classique.

Le podoscope numérique

Maintenant, la technologie sur ce produit va encore plus loin avec les podoscopes numériques, reliés à un ordinateur. Ils sont connectés pour obtenir numériquement les images de la voute plantaire afin de les stocker et de les comparer entre elles. Mais il existe aussi des podoscopes électroniques conçus avec des logiciels informatiques pour obtenir avec précision la répartition des charges grâce à des capteurs de pression intégrés. Cette fonctionnalité apparaît très utile lorsqu’on s’intéresse à la podologie du sport mais également à la posturologie et qu’on souhaite étudier le centre de gravité et la stabilité postural du patient.

Le podoscope POSTUROKiT

 

Le podoscope nouvelle génération Posturokit reproduit en temps réel la répartition des surfaces d’appui plantaire, ce qui aide à leur observation pour révéler les asymétries potentielles des empreintes. Conçu à l’origine pour faire partie intégrante du bilan postural, il convient parfaitement à une pratique plus conventionnelle de la podologie.

l a été imaginé de manière à faciliter au mieux l’examen pour le praticien et pour le patient. Il se démarque par un éclairage LED haute luminosité, permettant un examen sans perturbations même avec la lumière ambiante dans la pièce. De plus, sa plateforme a été rabaissée à une hauteur de 17 centimètres, afin de la rendre plus facilement accessible à tous. Supportant une charge maximale de 130kg, il est solide et consomme très peu d’énergie.

 

 

 

 

Caractéristiques
techniques

 

 

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